Chemin faisant en Grèce Péloponèse, un âne entravé libre de ses mouvements ou presque, pouvait se déplacer avec une course avant/arrière de quelques 25/30cm.
En plus, la soif ! - En fin d'après-midi - Rien de plus rageant que de voir l'eau derrière le grillage et la langue trop courte...
Nous passions par là - Rapide examen de la sitution, personne aux alentours, pas de chance aucun outil coupant sur nous qui aurait pu cisailler la corde de 1cm de diamètre fortement ancrée dans le tendon de la patte arrière avec blessure et purulence.
Ni une, ni deux, nous sommes retournés au village voisin, négocié le prêt d'une cisaille qui coupe, ok à l'appui des photos que je leur ai montrées, aux Grecs.
Pendant que assis au pied de l'âne, je cisaillais la corde, pas si simple, le priant de ne pas botter, Martine la quadérose lui tenait un langage d'apaisement
Même quand j'ai décollé la corde de sa plaie, il a à peine bougé sentant bien la libération venir
Comment manifester sa joie quand l'un est humain et l'autre âne, on s'en va avec le sentiment de la bonne action accomplie et laissons l'âne expliquer son affaire au cheval du coin
L'histoire ne dit pas si l'âne est à nouveau entravé, je préfère ne pas le savoir, j'aurais aimé que le proprio fasse une essai sur lui-même pendant 8 jours !
Si vous allez en Grèce, emportez toujours avec vous un outil contendant costaud et du désinfectant en bombe.
Merci pour eux
Ce que je déteste là encore : Le droit que s'octroit l'homme à contraindre l'animal, par tous les moyens.